Vous avez dit bizarre?
C'est bizarre. Plus on avance dans cette crise et plus j'ai le sentiment qu'on continue à foncer vers le vide. Tout le monde nous dit "le capitalisme est mort" et tout le monde continue à foncer comme avant. Enfin, presque car le porte-monnaie étant un peu moins fourni, tout le monde ne peut pas continuer exactement comme avant.
Mais bon, ce que je veux dire, c'est que les français ont la mélancolie de ce qu'ils pouvaient faire avant alors qu'ils devraient, en fait, se demander comment vivre autrement et avoir, plutôt que de toujours foncer ,le courage de la lenteur. Pierre Rahbi parle lui de "sobriété heureuse".
Aujourd'hui, il faudrait revoir toute notre société de consommation et ainsi arriver à penser à une consommation "utile". Il faudrait relocaliser nos entreprises. Notre agriculture produit de la nourriture de très mauvaise qualité et au rythme où on est parti, dans quelques années (ou plutôt dizaines) d'années, on ne pourra même plus produire la moindre nourriture végétale.
Oui, c'est bizarre. Car tout le monde dit qu'il faut changer. Tout le monde a pris acte de la destruction de la planète si on continue comme avant. Et tout le monde ... continue comme avant!
Moi, je ne comprends pas. Que faut-il pour que nos gouvernants prennent conscience de la gravité de notre situation. Je n'ose pas parler de "décroissance" car ce mot me fait un peu peur. Mais, plus j'y réfléchi plus je crois que c'est notre seule issue de secours.
Mais, comment mettre en place cette nouvelle société? Comment faire comprendre aux lobbyings qu'ils font fausse route? Comment parler d'une société solidaire, d'une société de partage, d'une société où l'argent n'est plus le centre de notre vie, d'une société où on vit en harmonie avec l'environnement? Une société qui met l'Homme au coeur du dispositif?
Mais bon, ce que je veux dire, c'est que les français ont la mélancolie de ce qu'ils pouvaient faire avant alors qu'ils devraient, en fait, se demander comment vivre autrement et avoir, plutôt que de toujours foncer ,le courage de la lenteur. Pierre Rahbi parle lui de "sobriété heureuse".
Aujourd'hui, il faudrait revoir toute notre société de consommation et ainsi arriver à penser à une consommation "utile". Il faudrait relocaliser nos entreprises. Notre agriculture produit de la nourriture de très mauvaise qualité et au rythme où on est parti, dans quelques années (ou plutôt dizaines) d'années, on ne pourra même plus produire la moindre nourriture végétale.
Oui, c'est bizarre. Car tout le monde dit qu'il faut changer. Tout le monde a pris acte de la destruction de la planète si on continue comme avant. Et tout le monde ... continue comme avant!
Moi, je ne comprends pas. Que faut-il pour que nos gouvernants prennent conscience de la gravité de notre situation. Je n'ose pas parler de "décroissance" car ce mot me fait un peu peur. Mais, plus j'y réfléchi plus je crois que c'est notre seule issue de secours.
Mais, comment mettre en place cette nouvelle société? Comment faire comprendre aux lobbyings qu'ils font fausse route? Comment parler d'une société solidaire, d'une société de partage, d'une société où l'argent n'est plus le centre de notre vie, d'une société où on vit en harmonie avec l'environnement? Une société qui met l'Homme au coeur du dispositif?