A qui profite la grève des enseignants?

Publié le par alex43

Jeudi, nouveau mouvement social dans l'Education nationale et toujours autant de remous autour du Service minimum d'accueil.

"La municipalité de Saint-Étienne qui avait refusé faute de moyens d'appliquer le SMA lors du dernier mouvement de grève le 7 octobre dernier, récidive."

Depuis cet été, une loi oblige les municipalités à organiser dans leurs écoles un service minimum d'accueil dès que 25 % des enseignants sont en grève. Cette disposition du gouvernement vise à faciliter la vie des parents qui n'ont pas d'autres modes de garde. Le président de la fédération des maires de la Loire, Jean-François Barnier, estime que cette affaire « n'est pas du ressort des collectivités locales. » et certains ne veulent pas entendre parler de service minimum d'accueil, quitte à être hors-la-loi.

D'autres déclarent : « ne (...) pas [être] en mesure d'organiser ce service minimum. » et dénoncent le manque de moyens qui empêche les communes d'organiser ce SMA.

Comme Jean-François Barnier, je crois que le SMA ne devrait pas être du ressort des collectivités. Mais, force est de constater que les communes qui arrivent à proposer un SMA aux parents ne sont pas les communes qui ont le plus de moyens. La plupart du temps, ce sont plutôt les petites communes (rurales ou pas) qui le proposent. Alors, qu'on ne nous sorte pas l'argument des moyens mais plutôt le refus idéologique d'assurer ce SMA. Au moins les choses seraient plus claires...

Enfin, pour moi, ce sera la première fois que j'expérimenterais le SMA. L'année dernière j'avais mon enfant à l'école à Saint-Etienne et maintenant il est dans mon village! En tout cas, c'est un plaisir de ne pas se poser de question le jour d'une grêve.

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